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Recherche et développement

Vitrine technologique sur la mycosylviculture

Le syndicat des producteurs de bois de la Mauricie (SPBM) en partenariat avec l’école forestière de La Tuque et la Coopérative L’Autre forêt a procédé, à l’été 2014, à l’implantation de trois dispositifs de recherche sur les territoires forestiers public et privé de la Ville de La Tuque.  Ces dispositifs sont pour évaluer les effets de différentes intensités d’éclaircies commerciales des peuplements forestiers sur la production des champignons forestiers.  Les espèces étudiées sont la dermatose des russules, la chanterelle commune et le strophaire rouge. Dans le cas des chanterelles, l’implantation et la propagation de mycélium sauvage par mottes de sol est également à l’étude.

Les résultats de ces études mettront les premiers jalons dans la mixité de la production de bois et des champignons forestiers sur le territoire mauricien.

Identifier les champignons d’intérêt commercial à l’aide de marqueurs moléculaires

Le chercheur Hugo Germain de la chaire de recherche en génomique fonctionnelle des pathosystèmes et une étudiante à la maitrise sont présentement à développer des tests d’ADN permettant de détecter à partir d’échantillons de sol la présence de quatre espèces de champignons forestiers d’intérêt commercial, la dermatose des russules, le matsutaké, la chanterelle commune et l’armillaire ventru. 

L’utilisation de ces tests d’ADN permettront d’appuyer le développement de méthodes pour accroître la production des champignons en milieu forestier, de bonifier la production de carte des potentiels de présence, de calculer la vitesse de propagation du mycélium lors d’implantation et éventuellement permettre la création d’une base de données d’ADN des champignons du Québec qui pourrait être utilisé, à terme, pour valider la provenance des champignons forestiers identifiés comme produit québécois dans les marchés publics, les épiceries, les restaurant, etc.,  sur la base de la signature génétique.